
L'intelligence émotionnelle, au niveau de la gestion émotionnelle et aussi la clé au niveau de la communication
Bienvenue dans le Passeport illimité, le podcast qui déconstruit et explore les idées reçues sur la gestion émotionnelle, la gestion du stress, et sur la liberté par le leadership. Grâce au processus Full Mindedness, nous décortiquons ces trois axes fondamentaux qui vont te permettre de lancer des transformations vers la personne et authentique que tu veux être au quotidien.
Bienvenue dans l'article qui résume l'épisode 28 de la saison 1, que tu peux découvrir en entier ici (l'épisode 28).
L’empathie, la clé de l’intelligence émotionnelle
Aujourd'hui, j'ai envie de te parler d'une chose qui pour moi est la clé au niveau de l'intelligence émotionnelle, au niveau de la gestion émotionnelle et aussi la clé au niveau de la communication.
Pourquoi ? Parce que dans la communication, comme tu le sais, il y a un émetteur d'un message et un récepteur d'un message.
Lorque l'on prend une communication avec deux personnes par exemple, pour qu'il puisse avoir communication, il faut que les deux personnes puissent communiquer, c'est-à-dire à la fois exprimer des choses et à la fois recevoir des choses. Il faut donc pouvoir écouter, parce que pour recevoir, il faut être capable d'écouter l'autre.
Pourquoi commencer par là ? Parce que parler d'un sujet comme l'empathie qui est le sujet du jour c'est être capable de visualiser que la communication est un dialogue et qu'il est un dialogue avant tout émotionnel.
Qu'on le veuille ou non, on a beau essayer d'être rationnel, la communication, c'est finalement quelque chose d'aussi rationnel que l'émotionnel.
Qu’est-ce que l’empathie ?
Il est intéressant de creuser un peu car ce n'est pas si simple que cela. Finalement, l'empathie, se différencie de la sympathie.
Je fais directement la différence parce qu'on a souvent tendance à associer des choses que l'on fait en étant sympathique comme étant des choses empathiques. Je te donne un exemple concret de mon quotidien : je suis au comptoir en pharmacie en tant que pharmacien. Je reçois une personne et cette personne me parle d'un problème. Je me dois de l'écouter et je me dois d'essayer de me mettre à sa place, de la comprendre, mais je me dois aussi de maintenir un certain cadre qui fait que j'arrive à garder une certaine distance. Et cette distance-là, le fait de pouvoir ressentir ce que c'est, en tout cas essayer de se mettre à la place de l'autre, ressentir ce que la personne peut essayer de ressentir tout en gardant cette distance me permet de rester dans un processus d'empathie.
Là où il faudrait que je fasse attention est si je commence à prendre ces émotions (comme étant les miennes), cela deviendrait plus délicat à gérer : me mettre à la place de cette personne, me visualiser à sa place, l'imaginer pour ma vie... à ce moment là, je rentrerais dans un processus qui est plutôt orienté vers la sympathie.
Un deuxième exemple : j'ai quelques personnes dans mon entourage qui me disent “écoute, voilà, je suis vraiment une éponge émotionnelle. C'est-à-dire que quand quelqu'un me parle d'un de ses problèmes, de ses soucis, j'aime beaucoup écouter. J'aime parfois même donner des conseils, mais je ressens vraiment ses émotions et je prends cette chose-là à tel point que finalement, quand on a fini nos conversations, j'ai un poids. J'ai ressenti un sentiment émotionnel, très, très lourd où je ressens vraiment très fort les émotions des autres”.
La dangerosité de confondre empathie et sympathie
On a souvent tendance à associer cela à quelque chose de positif parce qu'on dit “wow on a un niveau d'empathie qui est exceptionnel” alors qu'en fait non, là on entre dans de la sympathie.
C'est pour ça qu’il faut absolument différencier les deux parce que dans l'empathie, on reste dans quelque chose de bienveillant et quelque chose qui va avoir une tendance plutôt positive dans nos vies. C'est souvent une bonne chose d'avoir de l'empathie, mais ça peut être plus délicat à gérer, aussi bien pour nous que pour les autres.
L'idée que l'empathie n'est pas sympathique, ce n'est finalement pas si simple.
Les différents types d’empathie
Deuxième point que je voulais aborder aujourd'hui, ce sont les types d'empathie et je trouvais que c'était très intéressant parce que cela non plus, on n'y pense pas. On a l'impression que l'empathie est quelque chose qui est absolument inné.
Cette personne aurait la capacité d'écouter, de ressentir ce qu'il se passe chez l'autre, naturellement, sans effort. Oui et non. Il y'a une nuance à cette idée. Pourquoi ?
Il existe trois grands types d'empathie :
L'empathie émotionnelle
C'est la première qu'on développe entre un et trois ans. C'est quand même assez exceptionnel de se dire qu'il y a une partie de notre empathie qu’on développe en étant aussi jeune. Et cette partie-là se définit par la capacité à ressentir ce que l'autre ressent, ce qui est finalement l'empathie que nous connaissons le plus. On la développe entre 1 à 3 ans.
On se rend bien compte qu'elle est donc aquise par tout le monde.
L'empathie cognitive
Elle se développe à quatre ans et demi. Là, c'est l'idée de comprendre le point de vue d'autrui, se mettre à la place de l'autre. Oui, mais comprendre son point de vue, prendre suffisamment de distance pour comprendre que cette personne-là à un point de vue unique.
L'empathie complète
Elle se développe entre huit et douze ans : cette empathie-là représente la capacité à se mettre à la place de l'autre, c'est-à-dire la capacité à sentir ce que l'autre attend de vous.
Quand tu réfléchis à ça, tu peux te dire “wow ! Finalement, ce n'est pas quelque chose d'inné, c'est quelque chose d'acquis”. Et cela veut dire que c'est quelque chose qu'on développe en fonction de notre expérience dans notre vie. Évidemment, on a toutes et tous des conditions de vie et des histoires, des parcours qui sont différents, mais surtout que cela peut continuer à être travaillé. Et cela revient un peu à ce qu'on disait par rapport au leadership quand on discutait de l'idée reçue que le leadership est quelque chose d'inné. Oui et non. C'est quelque chose qui se développe et l'empathie est quelque chose qui se développe aussi.
C'est sur cette réflexion que j'ai envie de finir aujourd'hui que tu puisses te poser deux questions :
-est-ce que tu as une situation en tête dans laquelle tu pensais être dans l'empathie alors qu’en fait, peut-être que tu étais dans la sympathie.
-j'ai vraiment envie que tu te poses la question de savoir pourquoi ton empathie ne peut pas être plus développée que ce qu'elle est aujourd'hui ?
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Découvrir l'épisode 28 , saison 1 du "Passeport illimité".
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Ton hôte,
Ulrich Goloumo-Guimfack