
La gestion des émotions au coeur de la communication
Bienvenue dans le Passeport illimité, le podcast qui déconstruit et explore les idées reçues sur la gestion émotionnelle. La gestion du stress, sur la liberté par le leadership grâce au processus Full Mindedness, nous décortiquons ces trois axes fondamentaux qui vont te permettre de lancer des transformations vers la personne et authentique que tu veux être au quotidien.
Bienvenue dans l'épisode 31 de la saison 1.
Continuons sur la notion d’empathie
Aujourd'hui, j'ai envie de continuer sur la notion d'empathie. C'était l'épisode 38 sur l'empathie où je te disais concrètement que je voulais que tu te poses une question à la fin, c'était pourquoi est ce que ton empathie ne pouvait pas être plus développée.
J'ai un exemple pour toi et j'aimerais qu'on creuse un peu cet exemple. C'est un exemple que j'ai trouvé dans un livre chez lui il y a quelque temps et quelques années où on te parle en fait du dialogue émotionnel intelligent et on te parle de ce dialogue dans le désaccord comme tu t'en doutes.
Qu’est-ce que l’empathie ?
L'empathie, c'est quelque chose qui peut être très, très utile et encore plus dans des relations interpersonnelles. Le couple, c'est un bon exemple. Je t'avoue que là, ici, c'est l'exemple du couple, mais pour moi, ça s'adapte aussi à l'amitié. Simplement une relation avec quelqu'un dans un certain niveau d'intimité, peu importe lequel et pourquoi. J'ai bien aimé cette situation parce que ça permet d'avoir une espèce de ligne directrice et un miroir sur ta manière de gérer d'habitude le conflit et ça se divise en plusieurs étapes.
La première étape est dans une discussion avec un ami où vous avez un désaccord.
Concrètement, en général, on sait comment ça se passe. Chacun essaie d'imposer son point de vue. On se base sur des faits et ensuite on essaye de donner son point de vue par rapport aux faits et très souvent on blâme l'autre, donc on blâme l'autre du ressenti qu'on a et on ne prend pas la responsabilité du ressenti et surtout on ne l'exprime pas en général correctement. On pense s'exprimer correctement parce qu'on est égocentré, mais on ne l'explique pas. On n'exprime pas la chose de la manière la plus claire, disons le plus clair possible pour l'autre personne et pour nous-mêmes et on rentre dans la notion d'empathie.
L'idée est de pouvoir intégrer l'empathie dans le dialogue. Ça veut dire quoi ? C'est-à-dire que première étape, il faut apprendre à exprimer son point de vue en se tenant au fait que quand tu fais ça, il se passe ça.
De manière factuelle, je me suis senti comme ça. Ça, c'est une manière d'exprimer son point de vue en s'en tenant aux faits et non pas à cause de toi. Tu m'as fait ça, tu m'as fait ressentir ça. Tu te sens comme ça. Ce n'est pas la personne qui t'a fait ressentir comme ça. Ce sont les faits qui ont donné un ressenti, c'est différent. Dissocier les faits de la personne, ça, c'est la base. Ça n'est pas de déresponsabiliser la personne, se dissocier des faits, se baser sur des faits. Un fait n'est pas la définition d'une personne. On peut faire quelque chose et on peut faire aussi des erreurs ou on peut faire simplement des choses maladroites. Ça ne veut pas dire pour autant qu'on ait cette chose-là. On est une mauvaise personne.
Deuxième étape, chacun doit être capable d'avoir un espace physique et mental pour pouvoir exprimer son point de vue en s'en tenant fait.
Ça veut dire que l'autre doit écouter, évidemment. Ça, c'est déjà le premier pas qui blesse, être capable d'écouter l'autre. Quand une personne exprime son ressenti, on n'a rien à dire sur son ressenti et son ressenti. Donc on ne doit pas se sentir attaquée au mot, elle exprime son ressenti. Pour ça, il faut que la personne exprime son ressenti sans blâmer l'autre. Mais par le fait, on a un à dire, on doit écouter ensuite. C'est digérer la chose. Chacun peut réfléchir de son côté. Ça aussi, c'est quelque chose qu'on ne fait que très rarement, parce qu'on se dit qu'il faut escalader. Il faut prouver quelque chose à la fin. Donc si ça se finit cette discussion, s'il faut que l'un ou l'autre ait gagné dans un sens, et puis imposer son point de vue alors que pas du tout.
L'idée de l'empathie, c'est de pouvoir avoir écouté, prendre un peu de distance pour digérer l'information écoutée. Ça implique que derrière, nous aussi, on va ressentir quelque chose. Il n'essaie pas de réagir directement. C'est plutôt d'essayer de comprendre pourquoi on a ce ressenti-là. Qu'est-ce qui se passe derrière ?
La troisième étape va être de reprendre le dialogue à un moment donné en se mettant en empathie avec l'autre.
Donc on va reformuler ce qu’il s'est passé, on va reformuler le ressenti de l'autre pour être sûr que déjà on a bien interprété parce qu’il ne faut pas oublier qu’il y a un filtre. Tu te souviens de l'émetteur et du récepteur ? La base de la communication. C'est-à-dire qu’entre les deux, il y a quand même le filtre de ton filtre, ton propre filtre basé sur ton expérience personnelle basé sur plein de choses. Et donc tu vas pouvoir l'utiliser.
Par exemple : j'ai compris que tu te sentais comme ça, on est dans la reformulation. Si c'est pas vrai, cette personne ne va pouvoir se reprendre et tu vas pouvoir alors à nouveau digérer et reprendre, cette fois-ci en ayant compris, en mettant en empathie.
Quatrième étape, penser à une solution commune.
Ça aussi, c'est un truc qu'on oublie souvent. On se lance dans des grandes discussions, dans des grands désaccords, en se disant que, à la fin, on doit prouver que, mais si tu penses comme ça, forcément, ça veut dire qu'on ne va pas être dans une idée de solutions communes, dans une idée de compromis à la fois parce que l'idée n'est pas d'avoir raison. L'idée, c'est d'avoir pu exprimer son ressenti et de pouvoir justement se décharger des charges et d'un ressenti évident pour éviter des conséquences par la suite néfastes. Et pour éviter de surtout avoir un trop plein d'émotions qui, à un moment donné dans tous les cas, ressortira d'une manière ou d'une autre, donc avoir la possibilité d'avoir ce mental pour pouvoir communiquer. Ça implique qu'à la fin, on essaie de trouver une solution commune, donc on prend du temps et pour faire des petites comparaisons, on va échanger des choses qu'on utilise classiquement pour qu'on en parle. Souvent, on augmente le volume, donc chacun essaie de s'imposer. Non, on va troquer cette chose-là, par exemple, pour l'idée de la bienveillance et de mettre la personne en confiance. On va limiter l'idée de l'agressivité pour justement comprendre que l'autre personne n'est pas notre ennemi ou qu'il n'y a pas d'intérêt. Et donc il faut rester bienveillant. On va aussi laisser la susceptibilité de côté et on va l'échanger contre le respect et le respect de l'autre. Ça, c'est une manière de gérer le dialogue émotionnel de manière intelligente. Est-ce que c'est facile à faire ? En soi. Ce n'est pas. Ce n'est pas facile à faire parce qu'il y a beaucoup d'émois.
Il faut juste écouter et se mettre en empathie. Pour ça, il faut comprendre ce qu'est l'empathie et comprendre que le ressenti n'est pas lié à l'autre personne. C'est quelque chose de personnel, ses propres responsabilités et que, par conséquent, il y a une certaine distance à avoir dans la manière d'exprimer son ressenti, dans la manière de réceptionner le ressenti de l'autre.
Ça, c'est la clé du dialogue émotionnel intelligent.
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Découvrir l'épisode 31 , saison 1 du "Passeport illimité".
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Ton hôte,
Ulrich Goloumo-Guimfack